mardi 4 novembre 2014

Ca m'énerve cette Quatrième Demi Molle


question : pourquoi le consensus sur le féminisme semble s'arrêter à "je veux que ma fille ai les mêmes droits que mon fils" et "taper sa meuf ou taper des meufs c'est mal" et "on devrait tous être égaux" ?
pourquoi pas "je veux que mes enfants grandissent sur une terre à peu prés potable et pour ça il faudrait revoir l'économie mondiale et ses schémas de base et accepter de changer de valeurs, qui s'avèrent c'est rigolo comme tout être celles à l'origine de la domination masculine ?" et "à partir du moment où les rues ont des noms de généraux que ton pays a une armée et que globalement on te dit que réussir implique nécessairement de baiser la gueule de quelqu'un et aussi, si t'es un mec, tu chiales pas et tu suck it on, faut pas s'étonner que personne ne soit sincèrement convaincue la violence ne résout rien"  et "merde je suis en retard en cours et il pleut sa race !" "hier j'ai corrigé le prof sur l'origine du mot race dans nique ta race et jai du lever la main cinq fois et apers je tremblais comme une tarée ahah le monde réel n'attend que moi lalala"

samedi 1 novembre 2014

jeudi 23 octobre 2014

Les Vraies Raisons De Péter Un Plomb

L'amie qui venait de la Ville parlait de la différence entre les soirées en l'Allemagne et en France, et à un moment a parlé de la sensation d'être surveillée, ici plus que là-bas, par toutes une palpée de codes sociaux, et a parlé "des tenues respectables enfin respectables, mouais, respectées quoi"
et j'étais là, à me dire,
OUI,
oui, c'est exactement
ça.

Faut pas qu'je pense à mon ex

& à toutes ces choses qu'il a faites de travers ces derniers mois faut pas que je laisse la haine monter faut pas que j'ai envie de me suicider. J'ai mis très longtemps avant d'accepter qu'il y ai un i dans suicide. Avant je disais sucide. Parce que mon premier suicide social avait été de sucer quelqu'un alors ça me semblait pas incohérent.
Je revois le personnage, me dire en parlant d'un de ses amis que j'avais soulé lors d'une de nos huit ruptures, "Non c'est pas qu'il t'aime pas (menteur) mais c'est qu'il a pas trop apprécié que tu lui fasses faire le post it..."
Que je lui demande des nouvelles de toi, que je lui demande de te dire des trucs quoi. Ouais. Sûr. En même temps tu leur as dit à tes amis qu'à chaque fois tu partais en claquant la porte, sans indice, que le matin tu me disais je t'aime et qu'après, silence radio pendant des semaines, plus rien, juste de la haine ?
Tu leur as pas dit j'en suis sûre.
Comme l'autre, tu les a laisser croire que j'étais partie pour un autre, quant tu m'as quittée parce que je suis dépressive.
Filthy Thang. J'ai tellement de haine envers toi. Et envers ce putain de monde qui te donne raison, pars, casse toi machin, tu es jeune, personne ne devrait passer sa jeunesse à subir une jeune fille dépressive, c'est sale c'est moche ça pue ça hurle et ça ne semble jamais guéri. Laisse tomber. Viens t'amuser. Laisse là dans ses cadavres, de toute façon elle ne veut pas être heureuse, regarde, elle ne fait pas d'efforts. 

mercredi 22 octobre 2014

Lack of existence is a sign of imperfection

Je suis ici parce que tout m'énerve, tout m'insupporte, parce que j'en ai marre de devoir être plus intelligente que tout le monde sous prétexte que je souffres plus et que c'est mon devoir de me protéger de cette souffrance, parce que quand je souffre je suis si désagréable,
vous comprenez.
Ou sous prétexte que les gens sont des boeufs, désespérants de bêtise et effrayants de cruauté qu'on ne peut même pas leur reprocher car ils sont cruels à la manière du torrent,
ce n'est pas leur faute ils sont bêtes,
et ce quoi que je fasse,
je resterais plus intelligente qu'eux.
Maus j'en ai marre. Je n'en peux plus.
Par exemple, j'aimerais beaucoup pouvoir dire, vous êtes cons.
Mais le mot con désigne à la base quelqu'un chose de très chouette, et je ne parle pas du lapin, mais du sexe que je couve amoureusement entre mes jambes.
Pas le vagin, fourreau vulgaire, pas le clitoris, pas l'utérus, mais l'ensemble, les lèvres les trompes tout ce qui chante la vie à l'intérieur comme à l'extérieur, le sexe qui devient pieuvre et pompe mon doigt quand au bout de quarante minutes de masturbation s'ouvre le trou et se fait engloutir le majeur qui jusque là n'était rentré que de deux millimètres à peine, et j'ai souvent peine à le croire tant la sensation physique est de l'avoir plongé profondément, tant tout se contracte et se vivifie, tant le corps ne fait plus qu'un.
J'aimerais beaucoup savoir comment les autres filles se masturbent.
Mais je ne peux pas leur demander, je ne peux pas leur expliquer, je ne suis pas sûre que mes amies aient envie de m'imaginer m'envoyer en l'air avec moi-même. Parfois je commence à raconter.
J'espère qu'elles connaissent toutes ça. Le sexe qui aspire tant il est excité.
Une amie de la Ville vient d'arriver, je vais m'arrêter là, je reviendrais quand bon me semble.